Nettoyage de printemps « RSE »

Cerisiers japonais, admirés au Jardin des Plantes ce printemps (Photo : Fabienne Babinet)


Votre énergie s’étiole. Vous êtes fatigué(e) d'afficher les « bonnes pratiques », de participer à l’unanimisme ambiant autour de la RSE.


Profitant d’un café partagé en présentiel avec votre chef, vos atouts en main, vous osez. Vous parlez de votre envie d’une empreinte écologique féconde. La complexité nous invite à tester de nouvelles pistes d’actions et à apprendre pas à pas. Au sein de votre foyer, c’est un jeu : votre ingéniosité donne le sourire à votre entourage.

Confier les équipements obsolètes à la filière adaptée, ouvrir l’organisation au centre d’insertion tout proche, imaginer et (faire) fabriquer des substituts moins carbonés aux ressources utiles à votre métier : certaines sociétés ont intégré ces pratiques, depuis longtemps. Une part de leur bénéfice est parfois investie en recherche et développement pour toujours plus d’efficience, humaine et énergétique !

Vider, donner, trier, réparer, super cycler, c’est un nettoyage de printemps, original, qui se dessine au fil d’échanges informels et ouverts. Vous voilà pilote d’une exploration RSE inédite, avec le soutien de votre direction. Consciente de la nécessité d'ouvrir les possibles au cœur de vos métiers, votre responsable vous donne carte blanche.

Apte et motivé(e), vous allez chercher les ressources qui vous manquent et déléguez. Votre coopération avec quelques collègues, partant(e)s pour l’aventure, résonne comme une conversation. Réussites et échecs l’alimentent : vous fabriquez de l’écologie partagée, qui incite à poursuivre.

Coconstruire in situ vous donne de la légitimité. Et votre joie inspire.


La multiplication des difficultés à vivre notre présent m'a soufflé cette fiction, qu'il vous appartient de transposer dans votre réalité, à votre façon. Amie lectrice, ami lecteur, préparez du neuf, qui vous convienne !


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